Depuis cet été, un groupe de réflexion a été constitué pour traiter d'un sujet ambitieux mais non vain sur la complexité. Animé par Frédérik Dain, plusieurs réunions ont eu lieu à intervalles réguliers, pour défricher, questionner, orienter nos esprits sur le sujet et faire naître un texte qui vous est livré à la lecture ci-dessous.
A noter, une réunion a lieu ce soir. Elle se veut décisive et stratégique pour entrer en mode action et monter un grand événement public à la fin de l'année.
Nos
projets d’architecture et d’urbanisme sont-ils devenus trop compliqués ? Ou
complexes ?
AMO
Aquitaine réunit un panel de professionnels impliqués dans l’acte
de bâtir qui semble partager le constat « qu’aujourd’hui tout est devenu plus
compliqué qu’avant ».
N’entendons-nous pas fréquemment que les réglementations pléthoriques
se superposent aux attentes multiples des utilisateurs et aux exigences
contradictoires des administrations.
Bref, plus rien n’est simple et tout va trop vite. Les conséquences
de cet état de fait sont pour les projets des retards, des surcoûts et l’insatisfaction
généralisée des acteurs qui n’y retrouvent plus leur compte.
Tout se passe comme si face à une évidente
complexification du processus classique de programmation, conception, réalisation,
nos bonnes vieilles méthodes et nos outils avaient atteint leurs limites.
Loi MOP, organisation de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre,
outils de représentations, gouvernance des projets ne devraient-ils pas faire
l’objet d’un dépoussiérage ou d’une ré-évaluation pour faire face à cette
nouvelle donne ?
AMO Aquitaine se propose d’ouvrir un débat entre ses
membres mais aussi au-delà, afin de solliciter leur intelligence collective, de
partager des expériences en cours ou à venir et aussi de découvrir ce que de
nouveaux outils de représentation et méthodes de gestion de la complexité
pourraient apporter à l’amélioration de nos réalisations.
Cette réflexion prendra la forme d’une table ronde, (conférence,
brain storming) organisée à Bordeaux fin 2012, début 2013, où invités et
participants avec l’aide d’un animateur éclairé pourraient partager le constat
de leurs difficultés, ouvrir les pistes de solutions en partageant des expériences
et en découvrant de nouvelles méthodes ou outils adaptés à la résolution
collective et équilibrée de problèmes urbanistiques et architecturaux dont la
complexité a peu de chance de se réduire spontanément dans les années à venir.
