mercredi 24 novembre 2010
Le prix AMO décerné en Aquitaine !
lundi 15 novembre 2010
Création architecturale & process industriel
arc en rêve centre d’architecture consacre une exposition et une rencontre au logement industrialisé à travers deux opérations expérimentales menées par Aquitanis, Office public de l’habitat de la Communauté urbaine de Bordeaux.
L'exposition sera inaugurée mercredi 17 novembre à arc en rêve, et précédée d'une rencontre à 18 heures, avec les acteurs principaux de ces projets.
L’exposition a l’ambition de faire œuvre de pédagogie publique au sein de la chaîne d’acteurs de l’habitat social, de l’architecture, de la construction et de la filière bois Aquitaine. Il s’agit de faire rimer l’ambition de qualité architecturale d’expression contemporaine, avec qualité de la vie, maîtrise des coûts, et conscience environnementale. Elle valorise un mode de conception innovant du logement qui articule architecture et process industriel d’une part et met en jeu la filière bois d’autre part.
Aquitanis a entrepris, avec l’opération Rosa Parks, au-delà de la construction de 50 logements à Floirac, une démarche expérimentale qui répond à la nécessité de construire mieux et moins cher, en revisitant le processus de production industrielle du logement. Les enjeux majeurs de ce dispositif ambitieux, bénéficiant du soutien de l’Anru, portent sur la modularité, la variabilité, l’évolutivité, l’adaptabilité et la diversité pour répondre aux modes de vie actuels.
La méthode a consisté à lancer un appel d’offres de conception/construction afin d’associer en amont un architecte, un bureau d’étude et une entreprise, remporté par Tetrarc architectes + everwood entreprise parmi cinq équipes candidates.
Le projet sylvania constitue une nouvelle étape dans la recherche d’un concept innovant de modules de logements en ossature bois qui s’applique autant à l’habitat individuel qu’à l’habitat semi-collectif.
aquitanis a retenu les architectes, l’Atelier provisoire, tandis que l’entreprise sera choisie ultérieurement. L’opération se déroule en deux temps : une phase de conception confiée par aquitanis à l’Atelier provisoire suivie d’une phase de production modulaire d’habitat, ouvert pour chaque opération à tous les acteurs de la maîtrise d’œuvre, sur plusieurs sites simultanément.
L’exposition conçue et réalisée par arc en rêve centre d’architecture en collaboration avec aquitanis retrace pour le public les objectifs et la démarche expérimentale entreprise par l’Office public de l’habitat de la Communauté urbaine de Bordeaux.
Une rencontre, organisée à cette occasion, convoque des points de vue croisés de professionnels du monde de l’architecture, de la construction, de l’industrie, et de la filière bois.
Les représentants de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre, des bureaux d’étude et des entreprises de réalisation des projets Rosa Parks et sylvania apporteront leur témoignage.
L’intervention d’un expert est sollicitée pour la mise en perspective des enjeux économiques et sociaux d’une telle démarche.
AMO Aquitaine proposera prochainement une visite de cette exposition !
mardi 2 novembre 2010
"Un enfer pavé de bonnes intentions"
Nous pensons indispensable une approche moins radicale de cette réglementation, avec des souplesses d'application admises dans les sites singuliers (sites en pente, PPRI, centres anciens), les opérations de petite envergure, et tous les cas d'application absurdes : les étages des bâtiments réhabilités et sans ascenseurs doivent-ils par exemple permettre l'accessibilité d'un fauteuil roulant à la porte palière?
Au lieu d'une application systématique à tous les logements, l'hypothèse d'un pourcentage de logements adaptés, avec constitution d'un fonds de travaux pour les adaptations au cas par cas (ou une obligation de relogement par le bailleur) devrait être mise au débat. Les associations de handicapés savent bien que chaque handicap est spécifique et réclamera de toute façon de nouvelles transformations. L'adaptabilité des plans est donc plus nécessaire que la norme.
La route de l'enfer est pavée de bonnes intentions. Parce que l'accessibilité est un sujet socialement prioritaire, elle mérite d'être parti prenante d'une amélioration globale de la qualité construite."
lundi 18 octobre 2010
Expérience des PPP, votre avis nous intéresse !
lundi 23 août 2010
Prix AMO 2010, lieux de travail
Créé en 1984, le Prix AMO récompense l'architecte et le maître d'ouvrage d'une réalisation remarquable par ses qualités architecturale et environnementale, et leur engagement dans une perspective de développement durable et une démarche d'éco-construction.
Depuis 2008, AMO rend son prix annuel en alternant une année sur deux les thèmes Habitat et Lieux de travail.
Le prix 2010 sera décerné au plan national aux Lieux de travail,
par un jury présidé par Florence Noiville, écrivain et journaliste au Monde.
Nous comptons sur vous tous, pour représenter la qualité de la création architecturale et des collaborations architectes + maîtres d'ouvrage en Aquitaine, pour cette édition du Prix AMO.
Les candidatures sont à soumettre avant le 15 octobre, et le règlement est consultable ici.
vendredi 30 juillet 2010
Point de vue
On va trop vite aux belles images
Frédérik Dain, a
rchitecte associé,
Hobo architecture
Ceux qui visitèrent l’exposition consacrée à Renzo Piano, par arc en rêve centre d'architecture, se souviennent peut-être d’avoir vu une petite maquette remise lors du concours par les futurs lauréats du centre Georges Pompidou.
En ce temps là, on pouvait encore gagner un concours d’architecture avec une formalisation digne d’un étudiant en architecture de 3ème année.
A l’exposition, le contraste était d’autant plus frappant que la suite présentait le travail époustouflant de développement du projet au travers d’une série de maquettes et dessins prouvant que pour réaliser un bâtiment comme Beaubourg, il fallait « mouiller sa chemise » et que passer du concept « d’usine de la culture » à une réalisation pareille nécessitait un processus lent de développement avec itérations multiples.
On peut se poser la question du niveau de définition qu’un jury de concours exigerait pour désigner le lauréat d’une consultation équivalente en 2010.
Pour sûr, qu’une batterie d’images de synthèse, voir une visite virtuelle interactive accompagnée d’une maquette avec force détails sérigraphiés et découpe chimique, mais aussi un solide dossier technique avec bilan thermique dynamique et bilan carbone prévisionnel… bref une conception totalement achevée avant de l’avoir à peine effleurée.
Honnêtement, en 2 à 4 mois de concours, il est impossible de définir un projet au niveau auquel le demande les règlements de consultation. C’était déjà vrai il y a trente ans, et c’est encore plus vrai aujourd’hui, alors qu’il faut compiler et synthétiser les données d’entrées du cahier des charges des projets actuels, les contraintes environnementales, sanitaires, confort, réglementations, performances, économie…
Le hic c’est que les jurys et maîtres d’ouvrage sont logiquement attirés par les projets les plus définis. Les schémas et les concepts demandent des commentaires, des explications, alors qu’une belle perspective d’insertion dans le site… ça parle tout seul !
La conséquence, est que le lauréat, avec sa belle image sous le bras, débutera la période de développement avec toute son équipe de consultants en ayant sacralisé son projet dans une iconographie le rendant quasiment intouchable.
Toucher l’image, c’est toucher le projet choisi, et donc, remettre en cause le choix du jury, donc… patatras, le code des marchés publics sur le dos.
Bien sûr, quelques fois ça ne fait pas de mal d’avoir une image à sortir du portefolio, chaque fois qu’un malveillant veut remettre en question un gabarit ou une façade jugée trop vitrée, pour le bilan thermique global ou le budget, mais sincèrement est-ce que ce n’est pas prendre le problème à l’envers, surtout à l’aube d’une démarche de projet qui se veut de plus en plus s’engager dans des garanties performentielles, à assumer par les concepteurs voir des concepteurs / constructeurs ?
Aux maîtres d’ouvrage qui ne le sauraient pas encore, je dis que les images séduisantes des concours d’architecture en disent souvent beaucoup plus, qu’elles ne savent réellement, et qu’il faut laisser au projet le temps de se dessiner.
mardi 13 juillet 2010
Quiksilver à Saint Jean de Luz
mercredi 16 juin 2010
YES IS MORE!
arc en rêve centre d’architecture consacre sa grande exposition d’été à l’agence danoise BIG, Bjarke Ingels Group, réunissant quatre-vingts architectes, urbanistes et chercheurs. Âgé de 35 ans, Bjarke Ingels fonde BIG en 2005.
Le titre de l’exposition, Yes is More est un jeu de mot à sens multiples signifiant notamment une ouverture à toutes les données d’une commande telle que le budget, le site, le programme, les demandes spécifiques et parfois contradictoires du client, etc.
De la piscine du port de Copenhague (2003) aux logements du quartier d’Orestad posés sur une gigantesque dalle en pente et créant l’idée de montagne en ville (2008) en passant par la promenade en vélo à travers le pavillon de Shanghai (2010), les réalisations de BIG sont des expériences architecturales fortes volontairement éloignées des standards minimalistes relevant du « politiquement correct » et du formalisme digital vide de sens.
Installée dans la grande galerie d’arc en rêve, l’exposition prend la forme d’une bande dessinée géante de 130 mètres de long. L’installation est complétée par la présentation de trente maquettes, dont une étonnante construction en Lego, ainsi que des films d’animation. Projet manifeste accompagné d’une publication, Yes is More est une invitation à renouveler la pensée et le regard sur l’architecture et la ville et qui engage sans doute à renouer avec la modernité et ses utopies.
PPP, votre avis nous intéresse !
mercredi 2 juin 2010
Napevomo à Solar Decathlon
Solar Décathlon est un concours des constructions les plus audacieuses dans le monde, à la fois par les technologies utilisées et les performances énergétiques visées.
20 équipes universitaires internationales ont participé au concours et vont présenter leurs projets-prototypes, à l'échelle 1, pendant 10 jours à Madrid.
Les constructions seront instrumentées et des mesures de performances « in situ » permettront d’évaluer LA solution la plus performante pour désigner l’équipe lauréate du concours 2010.
C’est la première fois que cet événement a lieu en Europe car cette manifestation née pour la première fois aux États-Unis se déroule traditionnellement à Washington.
Pour cette première édition européenne, la France est représentée par deux projets : l’école d’architecture de Grenoble, et l’ENSAM Bordeaux avec son projet de construction baptisé Napevomo auquel Nobatek est associé.
La réalisation de ce prototype à Madrid s’appuie sur la collaboration de 22 entreprises partenaires du projet en Aquitaine.
Le prototype Aquitaine, réalisé par les étudiants de l'Ensam Bordeaux en collaboration avec 22 entreprises locales partenaires, dans une menuiserie de Belin Beliet, a été démonté ce matin, chargé sur 3 semi-remorques, pour être remonté à Madrid.
Après cette compétition, cette maison de 50 m2, sera transportée et remonte à l'Ensam Bordeaux où elle servira de laboratoire de recherche aux autres étudiants, qui pourront la modifier ou l'enrichir de nouveaux éléments, au fur et à mesure de l'apparition ou du développement de nouvelles technologies.